Fruit d’un partenariat PASàPAS et Altares proposent un Add-on offrant, dans les versions de SAP ECC6 et S/4HANA, des données vérifiées sur les tiers. Un gage d’efficacité opérationnelle. Et également un outil précieux pour sécuriser les migrations vers S/4HANA.
Simplifier la vie des utilisateurs SAP au quotidien en leur donnant accès à des centaines d’informations sur un tiers – fournisseur ou client – via une simple interface. C’est sur ce principe que repose le partenariat entre Altares et PASàPAS. Un partenariat qui dure maintenant depuis une dizaine d’années et qui a donné naissance à une solution coconstruite par les deux partenaires : Business Add-On. Un Add-On, aujourd’hui disponible pour la plupart des versions de SAP, dont la dernière en date, S/4HANA, qui associe les forces de deux entreprises aux profils très complémentaires. D’un côté, Altares, le partenaire exclusif de Dun & Bradstreet – spécialiste mondial des données de référence sur les entreprises – dans sept pays, dont la France, le Bénélux et le Maghreb. De l’autre, PASàPAS un des intégrateurs de référence pour les technologies SAP dans l’Hexagone.
« Au début du rapprochement avec Altares, nous voulions développer un logiciel renfermant une base de données de référence de tiers, afin d’éviter les doublons dans les bases clients ou fournisseurs et de fiabiliser la BI, détaille Xavier Homé, directeur commercial chez PASàPAS. Mais, nous avons rapidement eu la volonté d’enrichir ces données pour permettre aux utilisateurs SAP d’évaluer les risques associés à tel ou tel tiers, d’où le choix d’un add-on directement accessible depuis SAP. » De quoi évaluer le risque financier évidemment, afin de valider qu’un client est bien en mesure de payer, mais aussi qu’un fournisseur est à même d’honorer les factures de ses propres fournisseurs, faute de quoi l’activité va s’en trouver menacée. « Business Add-On détaille le comportement de paiement de chaque entité morale, avec un classement de chacune par rapport à la moyenne de son secteur d’activité », explique Laurent Luce, Head Of Product Marketing chez Altares.
Préserver l’honorabilité de l’entreprise
La solution ne s’arrête toutefois pas à ce qui reste l’information élémentaire que recherche toute entreprise soucieuse de limiter ses risques. « L’outil permet aussi de vérifier qu’un tiers n’est pas présent sur une liste de sanctions internationales ou qu’il n’a pas fait l’objet d’un article négatif sur ses pratiques », reprend Head Of Product Marketing chez Altares. Objectif cette fois : éviter que la réputation de l’entreprise ou son image ne se trouve entachée par les pratiques de relations d’affaire.
Pour Laurent Luce, au-delà de cette réduction des risques, cet add-on constitue également un outil favorisant l’agilité des entreprises dans les périodes de crise ou de forte volatilité, comme celle que nous traversons actuellement. « Prenons l’exemple de la pénurie de bois que nous avons connue du fait de la forte demande chinoise, illustre Laurent Luce. Les utilisateurs de Business Add-On ont pu référencer rapidement de nouveaux fournisseurs, tout en ayant la garantie de disposer des bonnes informations sur chacun d’entre eux. » Autre apport de la solution : prévenir les fraudes aux coordonnées bancaires, de plus en plus courantes dans les progiciels financiers, SAP y compris. Des mécanismes par lesquels des criminels parviennent à modifier ou faire modifier les coordonnées bancaires d’un tiers pour obtenir des virements en leur faveur. « Business Add-On permet d’alerter les utilisateurs SAP sur des coordonnées bancaires qui ne seraient pas conformes à celles enregistrées dans nos bases », précise le Head Of Product Marketing.
Prêt pour la facturation électronique
Business Add On est enfin un levier d’efficacité opérationnelle. Via les gains de productivité qu’il procure dans la saisie des informations relatives à un tiers, les données de chaque champ étant pré-remplies une fois ledit tiers identifié. Mais également en termes d’achat, puisque la solution permet d’identifier les fournisseurs appartenant à un même groupe, donc de disposer d’un levier supplémentaire dans les négociations tarifaires. Enfin, l’add-on permet aux entreprises de bien se préparer à la facturation électronique, avec des adresses qui sont déjà à la norme attendue et des données qui sont mises à jour quotidiennement. « Or, avec la facturation électronique, si vous ne disposez pas de données identitaires fiables et conformes aux bases de l’Etat, vous ne pouvez tout simplement plus facturer vos clients », prévient Xavier Homé.
Si l’add-on est donc un vecteur d’efficacité pour les entreprises fonctionnant sur SAP, il est également – de façon moins attendue – un levier dans la sécurisation des migrations vers S/4HANA, la dernière génération de progiciels SAP. « Dans la génération précédente, ECC6, les systèmes fonctionnaient avec une première table pour les fournisseurs et une seconde table pour les clients, détaille Xavier Homé. Dans S/4HANA, ces deux tables fusionnent. Or, une même entreprise peut être présente dans les deux tables de départ. Face à cet enjeu, Altares est le meilleur partenaire pour dédoublonner la base de données de S/4HANA et y vérifier la justesse des informations. Or, la reprise de données, c’est précisément la clef de la réussite d’un projet de montée de version : si vos données sont fausses, vous perdez l’essence même de l’apport d’un ERP. » PASàPAS a donc intégré Altares à ce qu’il appelle sa ‘Conversion Factory’, son offre permettant d’assurer la migration vers S/4HANA. Un chantier qui concerne pas moins de 4 500 entreprises en France, ces dernières ayant jusqu’en 2027 pour mener à bien cette opération.
L’évolution technologique rapide de SAP a également des conséquences sur celle de Business Add On. « Nous garantissons le maintien de notre connecteur sur toutes les versions en circulation, suivant en cela une vraie démarche d’éditeur », précise le directeur commercial du prestataire. Et la solution devrait prochainement s’étendre à RISE with SAP. « Nous sommes rentrés dans un processus de certification avec l’éditeur » détaille Xavier Homé.
Cette roadmap se déroulera en parallèle des enrichissements fonctionnels qu’apporte Altares, à mesure qu’il collecte de nouvelles données. Avec déjà deux projets en la matière rien que pour 2023. « D’une part, nous allons intégrer un score ESG (critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, NDLR), permettant de vérifier le niveau d’engagement d’un tiers en matière de responsabilité sociale et environnementale, indique Laurent Luce. D’autre part, depuis chacune des 500 millions de fiches de tiers, nous proposerons toute une série de documents officiels, dont certains renfermant des informations extra-financières : chartes qualité, documents internes, documents des greffes des tribunaux de commerce… ». Un des objectifs de ces enrichissements ? Vérifier l’alignement des tiers avec les valeurs éthiques de l’entreprise, un critère de plus en plus important aux yeux des directions générales et de la société dans son ensemble.
