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La mutation de l’univers SAP vers le Cloud porte PASàPAS

Visuel Positionnement PASàPAS

Les crises successives n’ont eu que peu d’impact sur l’activité de PASàPAS, qui conclut 2022 sur une croissance à deux chiffres. Et la transformation vers le Cloud des environnements SAP promet une poursuite de cette dynamique pour l’année en cours.

Pour PASàPAS, l’année 2023 s’est ouverte sous les meilleurs auspices : un kick-off en présentiel, qui a permis de réunir les équipes dès le mois de janvier. « Cela faisait trois ans que, en raison de la crise sanitaire, nous n’avions pas pu tenir ce qui reste un marqueur dans la vie de la société », note Francis Roche, le directeur général du spécialiste des environnements SAP pour les ETI et PME Or, depuis trois ans, PASàPAS s’est largement transformé : la société a d’abord rejoint le groupe Talan, un cabinet de conseil en transformation par les technologies qui fait dix fois sa taille, et elle s’est ouverte à de nouveaux domaines, en particulier l’Expérience Client, via le rachat d’Extensi. « 2022 a été une année de transformation profonde, poursuit Francis Roche. Tant pour nous que pour nos clients. Car, au cours de ces douze derniers mois, le Cloud s’est imposé et les questions qui l’entouraient se sont étiolées : nous n’enregistrons plus aucun nouveau projet qui ne fasse d’emblée le choix du Cloud. » Ce qui s’est logiquement traduit par d’excellents résultats pour l’activité Cloud & Technology Services de PASàPAS, spécialisée dans les migrations vers ces environnements et les services managés associés.

 

Globalement, même si l’année dernière a évidemment été marquée par les crises successives, l’activité sur les projets SAP est demeurée très dynamique, PASàPAS enregistrant sur l’exercice une croissance à deux chiffres. « Bien sûr, le conflit a eu un certain nombre de conséquences. Des partenaires qui avaient des compétences en Ukraine ont dû les relocaliser. Surtout, nous avons connu des tensions sur les prix, qui nous conduisent par exemple à inclure des clauses tarifaires dans les contrats. Mais cela n’a pas ralenti l’activité », analyse le DG, qui a également intégré le comité exécutif de Talan. Au contraire, les tensions sur les ressources SAP ont contribué à doper l’activité Support & Expertise de PASàPAS. « Notre modèle d’expertise mutualisée, en distanciel, est validé par le marché, y compris de plus en plus par des grands comptes qui remettent en cause le modèle de TMA classique », se réjouit Francis Roche.

 

Nouveaux clients et conversions ECC : l’optimisme domine

A ces phénomènes s’ajoute la dynamique de RISE with SAP, l’offre S/4HANA en mode SaaS récemment mise en service par le premier éditeur européen. « Cette solution nous a permis de séduire des entreprises qui n’étaient pas sur SAP. C’est clairement un axe de développement », glisse le DG. Tout comme l’est le CRM SAP, une activité apportée à PASàPAS par le rachat d’Extensi, tout comme celui de Planeum avait permis au prestataire de faire son trou dans la Data pour SAP. « Enfin, nous voyons les clients manifester un réel intérêt pour la Conversion Factory , notre offre permettant de transformer un environnement SAP existant vers S/4HANA. Là où, jusqu’à récemment, nous observions une certaine réticence par rapport à cette approche. » Autant de raisons qui poussent Francis Roche à l’optimisme, « même si nous restons vigilants sur la profitabilité du fait de l’évolution de la masse salariale ». Une inflation des rémunérations qui, si elle fait partie du contrat passé avec les équipes selon le dirigeant, appelle à une adaptation de la grille des prix.

 

2023 devrait ainsi prolonger la dynamique qui a marqué l’année dernière. « Bien sûr, il y a des licenciements dans la tech. Mais, si on les analyse à la lumière de la hausse des effectifs sur plusieurs années, on reste dans l’épaisseur du trait ! Nous demeurons une industrie qui grossit rapidement, les quelques ajustements actuels sont nécessaires, car il faut former les personnes qui nous rejoignent et les garder motivées », dit Francis Roche. Pour le dirigeant, la problématique est plutôt de réunir le volume de compétences nécessaires. « Talan s’est fixé pour objectif de recruter 1200 personnes en France en 2023 et c’est loin d’être évident. De notre côté, avec tout l’écosystème SAP, à commencer par l’éditeur lui-même, nous cherchons des moyens pour amener les jeunes sur nos technologies et pour faciliter la reconversion de gens venant des métiers », reprend le directeur général, qui ne décèle pour l’instant ni signe de ralentissement dans les projets… ni baisse des revendications salariales. Et d’anticiper une expansion de l’activité en 2023 sur le même rythme que l’an dernier, soit entre 10 et 15% de croissance.

 

Accélérer dans le CRM et la BI

Cette progression reposera sur des moteurs éprouvés, en particulier la conversion des environnements existants. Une offre d’autant plus pertinente que l’échéance fixée par SAP pour la fin du support des environnements ECC 6 – 2027 – pousse les entreprises à ne plus différer leurs réflexions. « Le succès de cette offre passe aussi par notre capacité à démontrer la valeur de SAP S/4HANA aux métiers, en particulier aux DAF », précise Francis Roche. Autres priorités pour PASàPAS : accélérer sur la signature de clients ne provenant pas du monde SAP – via l’offre S/4 HANA Public Cloud – et poursuivre les investissements dans le CRM et la BI. « Notamment au travers d’offres comme Datawarehouse Cloud ou SAP Analytics Cloud qui permettent à des entreprises ayant déjà migré vers S/4HANA  d’accéder à des outils modernes », observe le dirigeant. Des priorités alignées sur celles de l’éditeur, qui s’est lancé dans un vaste effort pour porter ses environnements vers le Cloud. « Sans oublier d’entraîner son écosystème derrière lui, note Francis Roche. Les équipes SAP ont conscience de l’évolution des modèles économiques que cela implique et de la nécessité d’un suivi dans le temps des clients, un prérequis pour réussir dans le modèle SaaS. » En gardant à l’esprit que le modèle de la souscription ne convient pas à toutes les entreprises, alerte toutefois le DG.

Pour PASàPAS, l’année qui démarre sera, enfin, celle d’une accélération de l’internationalisation, portée par les implantations de Talan un peu partout dans le monde. « D’ores et déjà, nous avons beaucoup grossi au Canada où nous comptons 200 consultants SAP », observe Francis Roche, qui entend bien répliquer ce modèle dans d’autres pays afin de mieux accompagner ses propres clients dans leurs ambitions internationales. Sans perdre ce qui fait l’ADN de PASàPAS, celui d’un spécialiste de l’ensemble du portefeuille SAP pour les grosses PME et les ETI.

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