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« Nous implanter durablement en Suisse et de la bonne manière »

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Fruit de la rencontre de deux experts SAP et de la direction de PASàPAS, la filiale suisse de PASàPAS ouvre ses portes. Portée par son expertise reconnue notamment sur la migration vers S/4HANA, et avec l’appui du groupe Talan, la structure affiche déjà de fortes ambitions.

Quelle sont les raisons qui poussent PASàPAS à déployer ses activités en Suisse ?

Philippe D’Amato : PASàPAS a pour ambition de se développer à l’international. Pour l’instant, l’entreprise est présente commercialement au Canada et au Royaume-Uni, les implantations sur l’Ile Maurice et en Hongrie étant des centres de services intervenant dans le cadre de projets menés par d’autres filiales. Cette internationalisation vise en priorité l’Europe, même si nous sommes également attentifs aux opportunités en Amérique du Nord. Dans ce cadre, PASàPAS sélectionne les marchés les plus intéressants, en s’appuyant le plus possible sur la présence de Talan, notre groupe d’appartenance. La Suisse s’inscrit parfaitement dans cette démarche : le marché SAP y est intéressant, nous bénéficions de la proximité avec la région Rhône-Alpes – notre deuxième plus importante implantation en France – et nous avons déjà des clients en Suisse. Par ailleurs, nous avions conscience que l’absence d’implantation sur le territoire suisse nous coupait d’une bonne partie du marché, en particulier de tous les acteurs publics.

Gabriel Maraval : La Suisse reste un marché de proximité, avec une orientation régionale très importante. Rappelons que le pays possède quatre langues officielles, dont deux principales (le Français et l’Allemand). En Suisse romande où PASàPAS va s’implanter au démarrage, les clients locaux – industriels, administrations publiques, ONG internationales, etc. – donnent la priorité aux sociétés présentes localement et aux personnes ayant un permis de travail en Suisse. En raison de la réglementation sur les données, les sociétés sont réticentes à ce qu’on se connecte sur leurs systèmes depuis d’autres pays.

Comment est née l’idée de la constitution d’une filiale locale ?

PDA : Dans notre stratégie de développement international, nous étudions deux approches : le rachat d’une activité existante ou la création ex nihilo. Concernant la Suisse, si nous avons bien regardé des dossiers de reprise, le choix de créer une filiale est né de la rencontre avec Gabriel et Tim et de leur volonté de nous rejoindre. D’autant que de précédents contacts dans le cadre de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) les avaient persuadés de la proximité de nos valeurs communes et du bien-fondé de notre stratégie.

Quelles sont les spécificités du marché SAP en Suisse ?

G.M. : D’abord le secteur public y est très présent, car la confédération a fait le choix de SAP il y a 25 ans, entraînant une large part de l’administration dans son sillage. Par exemple, en Suisse romande, seul le canton de Genève n’exploite pas les progiciels du premier éditeur européen. Par ailleurs, la Suisse romande concentre de nombreux clients de SAP, dans l’horlogerie, dans l’énergie ou les utilities.

Tim Kartsonis : La Suisse romande représente 20 à 25% du marché SAP du pays, avec environ 150 clients potentiels sur un total de 600. Ce panel est par ailleurs bien équilibré entre PME ou PMI et grands groupes. Les principaux sujets d’intérêt actuels vont du déploiement de SAP S/4HANA, à l’implantation de modules autour de fonctionnalités RH ou d’expérience client (CX) en passant par l’exploitation des technologies analytiques que fournit l’éditeur.

Quelle est la stratégie de PASàPAS pour se développer sur le marché suisse ?

PDA : Notre stratégie se veut pragmatique. Nous allons d’abord développer notre positionnement autour de SAP S/4HANA. Dans le cadre d’une implantation, l’activité projet constitue, en effet, un bon moyen de bâtir des relations de long terme avec des clients. D’autant que, sur ce sujet, nous bénéficions de l’expertise de PASàPAS en France et de l’expérience de Gabriel, qui vient de cet univers. Par ailleurs, concernant la migration vers S/4HANA, la concurrence locale est relativement limitée. Notre autre priorité, directement liée au profil de Tim, réside dans la BI qui constitue un axe d’intégration fort avec le groupe Talan, très présent sur ce segment.

G.M. : Sur SAP, nous sommes extrêmement complémentaires du groupe Talan qui n’était pas actif sur ce marché. L’installation d’une filiale de PASàPAS facilitera l’identification des spécialistes du sujet au sein du groupe. Sur la BI, nous pourrons bénéficier de synergies avec le groupe, Talan Suisse possédant des compétences reconnues autour de technologies comme Tableau ou Qlik, qui sont souvent interfacées avec les systèmes SAP. En complément, sur les technologies BI de SAP, nous pourrons nous appuyer sur les nombreux spécialistes de SAP Analytics Cloud que compte PASàPAS. Idem concernant BW et BW4HANA. Cette alchimie devrait permettre de faire progresser les deux sociétés localement. En parallèle, nous avons prévu de recruter sur place pour disposer de ressources de proximité. Les premiers profils recherchés sont plutôt des seniors, avec une expertise sur les ERP SAP, en particulier SAP S/4HANA.

Quelles sont vos ambitions sur le marché local ?

PDA : Notre ambition est de figurer dans le Top 5 des acteurs SAP en Suisse dans les trois ans, puis de devenir incontournable sur ce marché. Dès 2023, nous voulons remporter de premiers marchés, auprès d’une poignée de clients. La Suisse romande est notre première priorité, mais nous avons également la Suisse alémanique en ligne de mire.

G.M. : PASàPAS Suisse sera créé dans le canton de Vaud, à Lausanne. Ce qui constitue un positionnement central pour le pays. L’ouverture d’un bureau à Genève, un marché particulier ayant fréquemment recours aux ressources transfrontalières, est probable, Talan ayant ses bureaux sur place. Concernant la Suisse alémanique, nous devrons faire nos preuves en commençant par le canton de Berne.

Notre premier jalon consistera à nous faire connaître et à démontrer, par de premiers projets réussis, que nous ne sommes pas une énième ESN se contentant d’envoyer des forces commerciales sur place. Nous voulons être les premiers à nous implanter en Suisse de la bonne manière. Nous souhaitons développer nos ressources et nos offres localement, en plaçant l’humain au centre de ce développement. C’est cette vision qui a été à l’origine du rapprochement entre Tim et moi et la direction de PASàPAS.

 

Les futurs rendez-vous :

  • 24 novembre : convention de la commission suisse de l’USF (dont Gabriel Maraval était jusqu’à récemment le président).
  • Début 2023 : premier événement Smile On de PASàPAS Suisse, réunissant l’écosystème SAP local (Smile On est un événement festif devenu une tradition au sein de PASàPAS)

 

Philippe Damato, directeur général adjoint de PASàPAS, en charge du développement international

Au cours de ses 20 années d’expérience dans le conseil en informatique (Unilog, Capgemini…), Philippe a assumé différentes responsabilités : directeur de division, directeur des comptes stratégiques, directeur des alliances et des partenariats et gestionnaire de projet. Philippe a toujours travaillé dans le domaine des ERP, principalement autour des solutions SAP. Il a vécu plusieurs années en Amérique du Nord, d’abord à New York puis à Montréal où Philippe a piloté le rachat puis la direction opérationnelle de l’entreprise québécoise Projexia, acquise par PASàPAS en 2019.

 

Gabriel possède une expérience de plus de 18 ans sur les systèmes SAP, « en comptant les jobs d’été », glisse-t-il. Après des débuts dans la pharmacie, il a rejoint Sopra où il a appris à travailler sur tous les modules de l’ERP et à développer des applications SAP, notamment pour Airbus et le CNES. Après une expérience au Royaume-Uni, Gabriel revient en Suisse pour devenir responsable SAP des transports publics de Genève, une expérience d’une dizaine d’années. Plus récemment, il a rejoint l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) pour y diriger la stratégie et les développements SAP, ainsi que les projets liés à la gestion d’identités. Il a notamment piloté, avec Tim Kartsonis, un projet de montée de version de BW 750 vers BW/4 HANA.

 

Tim Kartsonis, directeur général adjoint de PASàPAS Suisse

Passé par la presse – dans des fonctions marketing -, puis par l’armée suisse, où il était officier, Tim a ensuite rejoint la direction des achats de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Une direction où il notamment contribué à des projets digitaux, dont la mise en place du progiciel achats. Tim a ensuite participé à la mise en place d’applications analytiques au sein de la DSI de l’EPFL, avant de prendre la tête, pendant quatre ans, de l’équipe BI de la célèbre école. Une expérience qui l’a familiarisé avec les technologies analytiques de SAP et l’a conduit à travailler étroitement avec Gabriel Maraval.

 

Pour en savoir plus : https://www.pasapas.com/ch

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