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RISE with SAP : une destination unique, trois chemins pour y parvenir

RISE WITH SAP CHEMINS

SAP ne fait pas mystère de sa volonté : faire converger toute sa base installée vers son offre SaaS, RISE with SAP. Pour PASàPAS, atteindre cette destination peut passer par plusieurs chemins, plus ou moins directs.

« Tout le monde connaît la destination, clairement indiquée par l’éditeur. Face à cela, le refus d’obstacle n’est pas une stratégie, retarder la décision ne fait que complexifier la migration. » Pour Francis Roche, le directeur général de PASàPAS, il est plus que temps pour les DSI d’entendre le message de SAP, encore réaffirmé au mois d’août : « la cible clairement indiquée, c’est RISE with SAP (l’offre SAP S/4HANA en SaaS de SAP) et il n’y en a qu’une. L’éditeur a précisé que les innovations allaient se concentrer sur cette offre. » Pour les entreprises, il ne s’agit donc plus seulement de migrer leur ERP vers le Cloud, mais bien de converger vers une offre SaaS avec SAP pour fournisseur de services.

Pour certaines entreprises, qui font tourner d’anciennes versions du progiciel lourdement customisées, la marche est haute. Trop pour être gravie en une fois. « Chaque entreprise doit définir le chemin qui l’amène vers cette destination, car celui-ci dépend de sa maturité vis-à-vis du SaaS, de son point de départ évidemment, mais aussi de la capacité de ses équipes à conduire le projet. »

Greenfield : la voie la plus directe

PASàPAS a défini trois trajectoires majeures permettant de converger vers RISE with SAP à plus ou moins brève échéance. La première consiste à repartir d’un environnement RISE with SAP public cloud edition, totalement nouveau. Une démarche dite Greenfield que PASàPAS s’est appliquée à lui-même, plus exactement au groupe Talan qu’il a intégré. « Nous avons estimé que le SAP S/4HANA que nous avions implémenté pour PASàPAS seul ne convenait plus à l’échelle du groupe Talan », dit Francis Roche. D’où le choix d’une solution totalement nouvelle.

Cette première voie se destine donc soit aux nouveaux clients de SAP, soit à ceux changeant de modèle économique. Elle permet de bénéficier des innovations récurrentes proposées par l’éditeur. Tous les développements spécifiques, les applications faisant l’avantage compétitif d’une entreprise, doivent eux être réalisés sur BTP (Business Technology Platform), le PaaS de SAP.

En Cloud privé pour revenir graduellement vers le standard

Moins abrupte, la seconde voie consiste à convertir son existant SAP sur un environnement RISE with SAP private cloud edition. Comme précédemment, il s’agit contractuellement d’une sortie du contrat classique, pour basculer vers un abonnement. Même si, cette fois, le saut technologique est moins brutal, l’entreprise pouvant graduellement convertir ses spécifiques dans SAP BTP, pour revenir peu à peu vers un cœur progiciel conforme au standard de l’éditeur. Sur ces environnements, le rythme des montées de versions est en effet plus lent – il est annuel – et la DSI conserve la maîtrise du calendrier. A ce jour, 6,5% de la base installée de PASàPAS s’est engagée dans cette voie et opère déjà sur un Cloud privé RISE with SAP.

Il n’en reste pas moins que ces deux premières approches nécessitent un certain niveau de maturité vis-à-vis du mode SaaS et une faible dette technique, permettant de converger rapidement vers le standard SAP. « Dans notre base installée, de nombreuses entreprises n’y sont pas prêtes, car elles ne peuvent pas garantir la disponibilité des métiers pour un projet majeur. Elles maîtrisent mal le modèle de souscription ou encore leur dette technique est trop importante », explique le directeur général de PASàPAS.

Pour ces organisations, le prestataire spécialiste des environnements SAP a bâti une offre dédiée, qui passe par un premier palier : la conversion dans le Cloud d’un hyperscaler (Amazon Web Services -AWS-, Microsoft Azure ou Google Cloud), en y apportant les licences perpétuelles détenues par l’entreprise, ou en souscrivant à l’offre PASàPAS Managed Services for SAP S/4HANA Cloud private edition, spécialement destinée aux clients PME de PASàPAS. « Cette étape permet de mener une opération de nettoyage du cœur ERP, notamment de déporter les spécifiques vers SAP BTP, rendant plus simple la transition vers RISE with SAP », indique le dirigeant, qui imagine une période transitoire de 3 à 5 ans. Mais d’insister sur le fait que ce virage progressif doit être abordé rapidement, car, fin 2025, un environnement facilitant la migration des environnements ECC vers SAP S/4HANA ne sera plus proposé par l’éditeur.

Orchestrer un ensemble de solutions SaaS

Si les entreprises sont impactées par le virage de SAP vers le SaaS, les prestataires comme PASàPAS ne le sont pas moins. « On va de plus en plus assurer les opérations simultanées et l’orchestration de multiples solutions SaaS », se projette Francis Roche. Une mutation qui, si elle n’impacte pas les métiers du support, va transformer ceux des services managés. « Nous allons de moins en moins descendre dans le geste technique pour travailler davantage sur la planification, le conseil, l’architecture technique ou la gestion de la relation client et coopérer avec le client et les fournisseurs de SaaS un système d’information composé de RISE with SAP, Salesforce et Kyriba par exemple », reprend le dirigeant.

Pour Francis Roche, cette mutation vers les solutions SaaS a déjà été intégrée par les directions générales et financières, qui recherchent innovation, sécurité et résilience. « Pour elles, c’est quasiment naturel. Pour certaines DSI, en revanche, c’est une petite révolution », dit-il. Car la migration entraîne naturellement des complexités, de très nombreux applicatifs métiers gravitant généralement autour de l’ERP, certains fonctionnant sur des technologies anciennes. « Il faut donc appréhender le système d’information dans son ensemble, avec toute sa complexité, pour aborder la mutation vers le SaaS, car l’architecture va s’en trouver profondément remaniée », indique le directeur général. Un travail important, qui va demander une forte mobilisation des équipes IT, souvent déjà fortement optimisées, mais aussi la disponibilité des experts métiers.

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